L’autopartage contribue à la réduction des émissions de CO2

Utiliser l'autopartage contribue beaucoup à la réduction des émissions de CO2 – les gaz à effet de serre, comme le prouvent plusieurs études réalisées sur le sujet en Europe et en Amérique du Nord sur des systèmes d’autopartage. Deux effets contribuent à ces réductions : la réduction des émissions par automobilistes et la réduction du nombre de véhicules fabriqués.

Réduction des émissions par automobiliste

Les études prouvent que les automobilistes diminuent beaucoup leur utilisation de voitures quand ils passent à l’autopartage ; jusqu’à 2 900 km/an par personne. C’est l’effet de l’élargissement des possibilités de déplacement. Ils reconnaissent que l’automobile n’est pas le seul moyen de transport disponible et pensent plus souvent aux autres, comme le vélo et les transports collectifs.

De plus, les partageurs de véhicules ont le choix des modèles de véhicule à chaque utilisation. Ils ne se sentent pas obligés d’utiliser toujours de grandes voitures, surtout pour les sorties en ville, dans un souci de manœuvrabilité. Le résultat est qu’en moyenne ils roulent avec des voitures à plus petites cylindrées que les non partageurs, et polluent donc moins par kilomètre roulé.

On estime les réductions de gaz à effet de serre entre 900kg et 1,2 tonne par an par automobiliste.

Réduction du nombre de véhicules fabriqués

Un deuxième bénéfice écologique de l’autopartage vient de la réduction du nombre de véhicules fabriqués et de la pollution industrielle associée. Chaque véhicule d’autopartage substitue entre 7 et 10 véhicules de particuliers, qui n’auront plus besoin d’être fabriqués.

Des études démontrent que les chaines de fabrication d’un véhicule auront émis environ 6 tonnes de CO2 dans l’atmosphère avant même que le véhicule démarre pour la première fois. Cela peut correspondre à environ 20% des émissions de CO2 de la vie d’un véhicule. Un facteur important à ne pas négliger.